L’arme fatale n’est pas bio

Écrit par – 12/07/2010

Mr King a le physique parfait pour faire le job. Une stature d’athlète, il a pratiqué plusieurs sports notamment la boxe et le basket, bien utile dans son métier d’éducateur. Sa voix est à la fois douce et puissante, elle séduit d’autant qu’elle doit être redoutable lorsque le bonhomme s’énerve.

Il veille sur sa maman et sur son quartier. Sa maman, ancienne activiste des black Panther, a du quitter son Alabama natal dans les années 40. La famille a laissé un État raciste du sud pour se retrouver face au Klux Klux Klan alors très puissant dans le Michigan.

Mr King veille aussi sur son quartier. Ses voisins l’ont vu patrouiller avec ses deux chiens et d’ailleurs il ne s’en cache pas. Il a nettoyé le quartier des dealers et de la drogue. S’il distribue les pains, il y a aussi la nourriture qu’il récolte dans son jardin mais aussi auprès des paroissiens de son église. Des cartons remplis de biscuits, de pâtes et de soupes déshydratées trônent dans son salon en attendant d’être distribués.

Mme King est fière de son fils. C’est elle qui lui a appris le travail de la terre et du reste. Il possède un des potagers individuels le mieux tenu du coin : pas une herbe récalcitrante ne pointe le bout d’une feuille. Mais c’est le rendement de ses poules qui la rend le plus fière. Lui ne manque jamais d’en présenter les Å“ufs.

Interview réalisée avec Sophie Chapelle et Maxime Combes.

Mr King veille sur son quartier, sa maman et ses poules.

1 Commentaire sur L’arme fatale n’est pas bio

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  1. bichrome dit :

    Pour ceux qui ont apprécié cet article, je vous conseille la lecture de la revue XXI N°12, qui aborde excellement ce sujet (on y recroise Mr King)

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